Whims and delights

Eléanore regarda sa montre. Il était plus tard qu'elle ne l'avait cru. Le directeur venait de la convoquer pour parler de son bulletin, pas pour lui dire de remonter sa moyenne, au contraire elle était une bonne élève, sauf qu'elle avait des difficultés en histoire. C'est pas parce que l'on a une moyenne de 17 que l'on a pas de difficulté dans une matière. Elle avait fait la vieille un contrôle en histoire et comme elle la rater, le principale, lui donne une seconde chance de le repasser. Il pleuvait et faisait déjà noir dehors, car oui il était déjà 18h25, seule la lune et les lampadaire pouvait nous éclairer. Elle courra vers sa voiture et le démarra. Elle avait besoin de se trouver ailleurs que chez elle pour réviser, se trouver dans un endroit qu'elle adorait. Elle choisit alors ce lieu habituel, celui qu'elle fréquentait toujours lorsqu'elle avait besoin de se distraire, à savoir le Grill. Arrivant là bas, elle se gara. Prenant ses affaires, elle entra dans le Grill. Saluant tout le monde, elle alla commander une limonade. Elle en aurait bien besoin pour se concentrer. En boire la rassurait et puis c'était la boisson préféré de son père. Posant son verre, son cahier et son livre sur une table qu'elle avait l'habitude de prendre. elle s'assit. Eléa' commença à réviser ses leçons dans son cahier. Eléanore n'aimait pas vraiment l'histoire à vrai dire, voilà pourquoi elle avait de mauvaises notes dans cette matière. Mais aussi, sa mère est beaucoup trop occupé pour l'aider. Malgré le fait qu'elles n'habitent plus dans la même maison, elles s'aiment énormément. Quelques fois elle allait la voir chez elle, pour lui raconter sa journée ou encore ses coups de coeurs. Mais elle lui a jamais dit qu'elle fréquenter des vampires, elle avait trop peur de sa réaction.

J'étais venu boire un verre dans un bar de la ville, Magnus m'aillant laissé quelques heures de libres. Après tout, il savait très bien se débrouiller tous seul durant une heure ou deux non? Quand je pénètre dans le bar, quelques personnes m'observaient avec attention, ceux qui étaient bien sûr au courant de ma vraie identité. Mais cela m'importais peux, j'étais ici pour me relaxer un peux, oublier que j'étais un garde du corps simplement. Je m'installe alors au comptoir en commandant un whisky, j'avais bien l'intention de me bourré la tronche aujourd'hui. La cause? Et bien, il n'y en avait pas réellement, j'avais juste envie d'être totalement ivre mort. Bref, mon premier whisky me fut apporté, en suivirent six autres très rapidement. J'étais certes un vampire, mais je pouvais être soul, puis cela atténuais ma soif de sang. Car oui j'avais soif, terriblement soif et l'odeur des humains autours de moi me donnais envie de sauter sur tous ce qui bouge. Alors que je sentais l'alcool me monter à la tête, je sentis une odeur que je connaissais trop bien.

J'avais bu, ce n'étais pas fort malin en sachant qu'Eléanore était dans les parages. J'aurais bien voulu l'approcher, mais je n'étais pas réellement en état. Un verre dans la main, j'observais le fond de de celui-ci, silencieux. J'hésitais, un profond dilemme se posait à moi. Devais- je oui ou non approcher de la jeune demoiselle? Je bus d'un coup sec mon verre et pris une décision, après tout, je n'étais pas une mauviette hein. J'étais un des plus vieux vampires, je n'allais pas avoir peur d'une petite fille de rien du tout. Si? Ben oui, puisque malgré mon verre vide j'étais toujours mes fesses sur la chaise. Soupirant, je commande un autre verre et le bois de nouveau coup sec. Puis, sentant l'alcool m'enivrer, je trouve le courage dieu sait ou, de me lever pour aller vers elle. Je me demandais comment je pouvais encore tenir debout, d'ailleurs, pas sûr que je marche droit. Heureusement, j'avais déjà vu Eléanore alors que j'étais sobre, elle n'allait pas penser qu'un soulard allait lui faire du mal.

Après quelques pas mal assurés, je finis par me laisser aller sur la chaise juste en face d'elle. Curieux, je regarde sur quoi elle travaillait, l'histoire...et bien, moi j'étais calé en histoire, pas difficile quand on a 2659 ans me direz-vous. Je souris calmement à la jeune demoiselle, avant de me rendre compte que je n'avais pas dis un mot depuis que je m'étais assis. Finalement, l'alcool ne m'allais mais vraiment pas! « Comment vas-tu Eléanore? ». J'aurais bien pu trouver mieux que cette phrase stupide, mais la jeune fille avait un effet sur moi que je ne contrôlais pas. Elle avait ce petit quelque chose en plus que les autres n'avaient pas, par contre, je ne saurais pas vous dire ce que cela est.

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La demoiselle était dans l'endroit le plus fréquenté par les jeunes de la ville... Ou plutôt le seul endroit fréquenté par eux. Elle était assise à une table, révisant son histoire, dont elle commençait à en avoir marre. Elle repensa soudain aux vampires, plus précisément à Damon et à Francesco... Les deux hommes avec qui elle se sentait en sécurité, avec qui elle se sent à l'aise. C'est la première fois qu'elle s'attache à des vampires, enfin surtout à un homme. Car oui, après la mort de son père, elle s'est vraiment sentit coupable et a donc décidé de ne plus s'attacher à un garçon. Enfin bon, faut dire aussi que c'est elle qui lui a planté un pieu dans le coeur, pour bien sur, le bien de tout le monde. Mais elle n'a pas sut tenir sa décision quand elle a fait leurs connaissances. Bref, les amis, revenons au Grill. Eléanore arrêta de réviser quand elle entendit son portable sonner, elle le prit donc et décrocha, c'était sa mère. Elles parlèrent alors de tout et de rien. C'est après 10 bonnes minutes que la jeune femme raccrocha et se remit à travailler.

Soudain Francesco, vint s'asseoir à sa table... Elle était plutôt surprise, car elle ne s'attendait pas à le voir ici et surtout, un peu bourré. Durant une longue bonne minute, c'était un blanc complet. Eléanore ne sut que dire, elle le regardait, mais rien ne voulait sortir de sa bouche et elle n'était pourtant pas du genre à ne rien dire. Puis après ce long blanc, Francesco prit la parole. Il demanda à Eléanore si elle allait bien. Elle posa son stylo sur son cahier avant de lui répondre. « Ca peut aller, merci. Et toi ? ». Après lui avoir répondue, Eléanore avait l'air d'être beaucoup plus à l'aise, plus décontractait que tout à l'heure.